Retrouvez nous sur Français 1erebac » Facebook |

Antigone : résumé chapitre 11 (pages:64-97)

dimanche 14 septembre 20140 commentaires

Antigone : résumé chapitre 11 (pages:64-97)

antigone: scène11 (pages64-97)

SCENE XI ( PP 64-97)

CREON, ANTIGONE                                                                 ---

antigone

RESUME

Créon fait tout ce qui est en son pouvoir pour sauver Antigone, mais cette dernière continue à reconnaître sa culpabilité avec entêtement. Pour montrer à sa nièce que son acte est absurde, le roi lui révèle certains secrets de famille particulièrement choquants qui trahissent l’horreur du monde politique. Profondément touchée par ces déclarations, Antigone s’apprête à se retirer quand Créon prononce le mot « bonheur ». En l’entendant, elle se révolte contre la vie médiocre que lui promet son oncle qui tente vainement de la réduire au silence.

AXES DE LECTURE

I- La fille d’Œdipe
Antigone n’aime pas les compromis. Elle veut assumer pleinement les conséquences de son acte. Elle n’implore pas une seule fois la pitié ou la clémence du redoutable roi :
- Je le devais ; Je le devais tout de même ; Oui, je le savais.
Cette attitude obstinée rappelle à Créon le tempérament inflexible d’Œdipe qui a tenu à assumer son destin tragique jusqu’au bout :
- Tu as peut-être cru que d’être la fille d’Œdipe, la fille de l’orgueil d’Œdipe , c’est assez pour être au-dessus de la loi.
- Orgueilleuse ! Petite Œdipe ! L’orgueil d’Œdipe ! Tu es l’orgueil d’Œdipe.
II- La volonté de s’affirmer
Antigone avoue à Créon qu’elle a défié sa loi uniquement pour se prouver qu’elle est libre, libre de faire ce qu’elle veut même si cette liberté peut lui attirer les pires ennuis :
- Pour personne, pour moi ; Faites comme moi, faites ce que vous avez à faire.
- Moi, je n’ai pas dit « oui ». Moi je peux dire « non » encore à tout ce que je n’aime pas et je suis seul juge ; Je suis là pour vous dire non et pour mourir.
III- La politique
Le monde politique incarné par Créon est décrit comme étant sale, impitoyable et répugnant. Les décisions prises par ceux qui gouvernent ne jouent que sur les apparences. Elles cachent la vérité au peuple pour réaliser d’horribles desseins.
- Mais pour que les brutes que je gouverne comprennent, il faut que cela pue le cadavre de Polynice.
- On tire dans le tas sur le premier qui s’avance. Dans le tas ! Cela n’a pas de nom.
- J’ai envie de faire un héros de l’un d’eux (…) J’ai fait ramasser un des corps, le moins abîmé des deux, pour mes funérailles nationales.
Ces tristes aveux ravivent la colère d’Antigone qui affronte Créon, les yeux plissés de dégoût . Pour elle, la politique n’est rien d’autre qu’une cuisine sordide où l’on prépare les complots les plus odieux :
- Non, je ne me tairai pas.(…) Tu veux me faire taire cuisinier ? (…) Pourquoi veux-tu me faire taire ? Vous me dégoûtez avec votre bonheur.(…) Vous avez des têtes de cuisiniers . (…)Tu m’ordonnes cuisinier ? Tu crois que tu peux m’ordonner quelque chose ? Allons, vite cuisinier , appelle tes gardes.
Partager l'article :
 
Amis : Mathématiques | Français pour tous les niveaux
Copyright © 2012. La 1ère année BAC - Tous droits réservés
Template Conçu par LeBlogger Site du réseaux Biz media
Propulsé par Blogger