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Le dernier jour d’un condamné - Etude séance 3

samedi 20 septembre 20140 commentaires

Le dernier jour d’un condamné - Etude séance 3


Séance 3:Un narrateur en quête de justifications ( le dernier jour d'un condamné ).
Dominante : lecture.
Objectifs :
- revoir la construction et le fonctionnement d’un texte argumentatif. A cette occasion, le professeur pourra pour vérifier les pré-requis des élèves.
- mise en parallèle de ce texte avec le début de la préface « Il y a deux manières de se rendre compte….. le lecteur choisira celle qu’il voudra » pour mieux comprendre l’engagement de V Hugo dans sa lutte contre la peine capitale.
Support : chapitre 6.

I – L’organisation du discours

A – Le rôle des questions.
1 – Relevé à l’oral les questions (à souligner dans le texte ou à inscrire au tableau).
De quel(s) type(s) de question(s) s’agit-il ?
Rappel des définitions :         
Question ouverte : elle amène une réponse développée.                       
Question fermée : elle suppose une réponse très brève par oui ou par non.
Fausse question : N’admet pas de réponse.
Réponse attendue :
1 – Le condamné pose des questions auxquelles il offre lui-même une réponse. Ce sont donc de fausses questions.
Conclusion : il y a une mise en scène du discours. Cette stratégie d’écriture implique directement le lecteur puisqu’elle lui donne l’impression de participer simultanément à la réflexion du condamné.
B – Thèse réfutée – Thèse soutenue.
2 – Quelles sont les thèses réfutée et soutenue présentes dans ce chapitre ? Reformulez-les.
Réponses attendues :
2 – Thèse réfutée : sa condition de condamné le prive de sa liberté de penser.
Thèse soutenue : Son écrit doit permettre une prise de conscience collective du caractère barbare de la peine de mort et aboutir à son abolition.
3 – Dégagez le fonctionnement de l’argumentation.
Relevez les connecteurs logiques. Classez-les selon qu’ils annoncent la cause, la conséquence la condition, l’addition ou l’opposition.
Réponses attendues :
3 – Conséquence : certes – ainsi.
Condition : puisque – si – à moins que.
Addition : et – et puis.
Opposition : mais – d’ailleurs.
A l’issue de ce relevé, reformulez les arguments contenus dans chacun des paragraphes.
Réponses attendues :
1er § : (« Puisque… la peine d’être écrit »), justification de l’acte d’écriture.
2è § : (« Pourquoi non … m’en distraira »,) L’écriture est une thérapie pour moins souffrir.
3è § : (« Et puis… rien après »), la souffrance du condamné doit servir d’exemple.
4è § : (« Ces feuilles… contribué… »), cet écrit doit entraîner une réflexion des hommes de loi  sur la peine de mort.
5è § : (« A moins que… guichetier »), ce n’est ici pas réellement un argument mais plutôt un clin d’œil de l’auteur face à sa « prétendue » source d’inspiration (Il aurait retrouvé ces feuillets…).

II – Parallèle avec la préface 

La préface de 1832 : « Il y a deux manières… celle qu’il voudra ».
1 – Victor Hugo explique-t-il clairement ses intentions dans cette préface ? Apportez une interprétation à votre réponse.
2 – Quelles sont les deux interprétations données par Victor Hugo pour justifier l’existence du récit Le dernier jour d’un condamné ? Reformulez ces interprétations sans recopier le texte.
3 – Qui est « l’homme, le rêveur, le philosophe, le poète » dont parle Victor Hugo ?
4 – Quelle est selon vous la réponse la plus plausible ? Justifiez votre réponse.
5 – Comment Victor Hugo, dans le chapitre 6 (les deux derniers paragraphes), fait-il référence à ces « papiers » contenant les mémoires du condamné ?
Réponses attendues :
1 – Victor Hugo préfère rester évasif car il aime peut-être mieux attendre de voir comment le public recevra son œuvre et s’il la comprendra.
2 –Soit des feuilles du journal intime d’un condamné à mort ont été retrouvées et publiées.
- Soit un écrivain a puisé dans la réalité un fait divers et en a été tellement bouleversé qu’il a ensuite rédigé un roman.
3 – C’est Victor Hugo lui-même.
4 – La seconde réponse semble être la plus plausible car Le Dernier jour d’un condamné est un plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort. Victor Hugo a rédigé un texte réfléchi et construit dans un but bien précis : faire connaître le caractère barbare des condamnations à mort.
5 –
Le dernier jour d'un condamné

Conclusion : dans ce chapitre VI, Victor Hugo justifie son acte d’écriture, son engagement contre la peine de mort. Pour rendre son récit plus vraisemblable encore, il laisse planer l’idée que le condamné a réellement existé avec ses feuillets peut-être retrouvés…

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